Le silence qui nous a liés

Entre le conte et l’aphorisme, nous présentons deux poèmes par Lucie Bléger, étudiante en première année de Lettres Modernes.

Embrasse mes erreurs
Le ciel embrasera les tiennes

Lucie bléger

La continuité

Au pied d’un saule pleureur
Je t’ai vu t’effondrer
Cela n’a duré qu’une furtive heure 
Et ne sachant que faire je t’ai regardé

La tension ressentie était troublante
Comme s’il existait entre nous une attache permanente

Quand j’ai rouvert les yeux pour te rejoindre
J’ai vu le soleil poindre
Et tu étais parti à l’évidence 
Alors j’ai marché dans la terre rance

Constamment mes pensées me ramenaient à toi
Constamment mes lèvres n’appellaient que toi
Inaudible, j’ai crié
Le silence qui nous a liés

J’avais donc trouvé comment palier ton absence
Toi, prince de l’immense

L’absolution

Embrasse mes erreurs
Le ciel embrasera les tiennes
Il se teindra de rose
D’argent et d’orange

Apaise-toi de nos fêlures
Et viendra l’accalmie
Toute l’affinité perdue resurgira
Et fera taire chaque fragment de mépris

Car nous sommes affiliés
Qu’importe le temps qui passe
Épouse avec finesse ces courbes
Et oublie tout du reste

Je ne te laisserai plus te perdre dans tes tourments
Désormais c’est avec clairvoyance que je te sais
Tu danses encore sous la foudre et l’orage
Mais ce temps-là n’est peut-être pas fait pour toi 


Pour lire plus de poèmes de Lucie Bléger, rendez-vous sur sa page insta ! https://www.instagram.com/aucreuxdemesmots/?hl=fr

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