Oser être vulnérable | Editorial d’Octobre

Au Pied de la Lettre Unistra Strasbourg

(Re)découvrez les textes du mois d’octobre, placés tous sous le signe de la vulnérabilité, tout en bas de ce post !


La rentrée de notre revue étudiante s’est faite sous le signe de la vulnérabilité.  Les trois textes d’Emma Gouverneur qui ont inauguré les publications de ce semestre se sont présentés comme une allégorie de notre projet éditorial qui vise à publier tous les genres littéraires, toutes les formes de création étudiante.

Trois Variations sur la Vulnérabilité est la possibilité de montrer un même thème exploré par des tonalités et genres littéraires différents et la preuve de la diversité qui existe non pas seulement au monde, mais au sein de chacune et chacun d’entre nous.

Cette vulnérabilité, vous l’avez compris, est intimement liée au partage, et donc à l’amour des autres et de soi. Liée aussi à l’exploration de l’inconnu qui habite en nous, du vide du poème de  Maël Waechter, 12:56. Ce texte cruel mais profondément humain est l’image de la vulnérabilité lorsque l’on est en proie à soi-même. Il est important pour nous, puisqu’il inaugure notre rubrique Facternités qui est ouverte à tout .e étudiante et étudiant, sans importer sa Fac d’origine. 

L’ouverture à l’autre, comme inconnu, comme source de merveille et méfiance est au cœur de la recherche de celle qui signe par ses initiales le portrait allégorique Elle e(s)t nous. Le premier texte anonyme de notre revue nous confronte, vulnérables, à l’altérité en nous. 

Altérité voulue, crainte ou méconnue. Elle se trouve d’abord dans le langage. C’est ce que semble nous dire Samuel Avril avec Usurper sa Face, en rendant une épaisseur aux mots pour y faire miroiter la recherche de son propre visage.
C’était aussi le premier texte de notre revue retravaillé simultanément par les trois membres de l’atelier de relecture : M. Legendre, Jeanne Dufour, et moi-même.


Grand merci à notre atelier de relecture, Jeanne et M., à Emma, Maël, Samuel et E. : vous donnez son cœur à notre revue.


Je profite, comme à chaque occasion, pour inviter tous les étudiantes et étudiants à envoyer leurs textes et à Au Pied de la Lettre. Les sciences du langage, les humanités, les master édition ! Tous et toutes sont les bienvenu.e.s ! Si nous devons retenir quelque chose des textes de notre rentrée d’octobre, c’est que cela vaut la peine d’oser être vulnérable : pour s’ouvrir à l’amour, pour s’ouvrir à l’autre, pour s’ouvrir à soi.

Elias Levi Toledo

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